• Intégration des handicapés moteurs en fauteuil roulant dans la société française

     

     

     

    Tamara PREVOST et Claire ROBERT-JUVING

    1ère ES 4

    Lycée Européen Charles de Gaulle


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  • Introduction  De nos jours, les handicapés font partie intégrante de  la société et sont considérés comme des citoyens à part entière grâce aux lois mises en place en faveur de leur intégration mais aussi grâce à l'évolution des mentalités. La société française s'efforce de trouver des méthodes d'insertion convenable pour les handicapés afin qu'ils soient intégrés socialement et professionnellement, mais il y a cependant certaines limites à cette insertion. 

       La loi du 11 février 2005 est l'une des lois les plus importantes concernant le handicap depuis celle de 1975.

       Au sens de la loi, ce qui constitue le handicap est toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonction(s)  physique(s), sensorielle(s), mentale(s), coginitive(s) ou psychique(s), d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant.

       Les principaux axes de cette lois sont l'accueil des personnes handicapés, le droit à la compensation, l'égalité de traitement, la scolarisation, l'emploi, l'accessibilité et la citoyenneté ou participation à la vie sociale.

       Comment les handicapés moteurs en fauteuil roulant sont-ils intégrés dans la société française?

       Dans une première partie, nous verrons leur intégration dans le milieu scolaire. Puis dans une deuxième partie, nous expliquerons leur intégration dans le monde du travail, et enfin dans une troisième partie, nous montrerons leur quotidien (transport, lieux public, domicile...)


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  •    Avec la loi du 30 juin 1975, le principe d'intégration des enfants handicapés dans les classes ordinaires est posé. Ils sont soumis à l'obligation éducative et peuvent donc suivre un parcours scolaire général.

       Il existe quatre possibilités de scolarisation, elles peuvent être individuelles ou collectives, en milieu ordinaire ou en milieu médico-social : 

    • Dans les classes ordinaires (ou intégration individuelle), 69% des élèves handicapés sont représentés mais pas toujours à temps complet. Selon la nature du handicap, la scolarisation peut se faire sans aucune aide particulière ou faire l'objet d'aménagement lorsque les besoins de l'élève l'exigent.
    • Dans les classes spéciales (ou scolarisation collective) 31% des élèves sont représentés dans les classes d'inclusion scolaire (CLIS) des écoles maternelles, élémentaires et d'unité pédagogique d'intégration (UPI) dans les collèges lycées.
    • Il y a aussi la scolarisation en établissement médico-social qui représente 78 900 enfants. Au sein de ces établissements, le parcours de formation peut se dérouler à plein temps ou à temps partiel. Le SSAD (Service de soin et d'aide à domicile) fait parti des milieux médico-social. Les objectifs de ces centres et de permettre un suivi médical tout en développant l'autonomie, l'insertion social ainsi que le savoir intellectuel de l'enfant.
    • Et pour finir, il y a l'enseignement à distance. Le centre national d'enseignement à distance (CNED) est un établissement public qui s'efforce de proposer une formation scolaire et professionnelle à tous les élèves qui ne peuvent pas ou qui ne souhaite pas fréquenter un établissement d'enseignement et où les cursus scolaires sont adaptés.

        Ces établissement sont soient financés par l'Education National ou par le Conseil général. Dans les établissement médicaux il est possible d'avoir une aide financière grâce aux caisses de santé.

       La loi a créé des auxiliaires de vie scolaire (AVS), personnel d'encadrement permettant à l'élève scolarisé de bénéficier d'un soutien individualisé dans le cadre de l'établissement scolaire; ce soutien va de l'accompagnement à l'école, à l'aide en classe (prise de notes, déplacements...). L'AVS est affecté à un établissement scolaire prévoyant l'accueil régulier d'élèves handicapés, soit sous la forme collective d'une classe d'intégration scolaire (CLIS), ou d'une unité pédagogique d'intégration (UPI), soit pour accueillir un ou plusieurs élèves handicapés dans des classes générales.

     

    Intégration dans le milieu scolaire : les avancées


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  •    Malgrés les efforts, trop d'enfants handicapés restent encore exclus du sytème scolaire, faute de moyen budgétaire et humain. Tous les établissements ne sont pas adaptés et aménagés pour recevoir un élève en fauteuil roulant malgré le fait que  la nouvelle loi génére certaines obligations à la charge des établissements.

       Aujourd'hui, les priorités sont orientées vers :

    - une augmentation du nombre de place dans les classes d'intégration scolaire (à l'école) ou les unités pédagogiques d'intégration (les UPI au collège et au lycée)

    - une amélioration des services d'accompagnement (auxiliaires, référents, psychologues, etc.)

    - une formation des enseignants plus complète (pédagogie, regard sur l'enfant...) 

    - une diffusion plus large de l'information pour les parents, souvent plus rassurés par l'aspect protecteur de l'enseignement spécialisé que par le confrontation de leur enfant handicapé avec les autres enfants.

     

    Intégration dans le milieu scolaire : les limites


        L'accès à l'école pour les personnes atteintes de handicap est une obligation qu'il faut respecter. 38% des écoles ne sont pas adaptées pour accueillir et scolariser les enfants handicapés, et 12% des écoles disent ne pas envisager des aménagements nécessaires à cause des frais. Dans les villes de plus de 5 000 habitants, l'HALDE (haute autorité de lutte contre les discrimations et pour l'égalité) doit aider à la mise en place de normes d'accessiilités dans les lieux publics et privés.

       110 000 élèves handicapés ont été scolarisés en 2007 dans le premier degré (écoles maternelles et élémentaires) et 44 500 dans le second degré (collèges et lycées). 

       Il y a également le problème de l'EPS (éducation physique et sportive). Les professeurs d'EPS qui accueillent des élèves en fauteuil roulant ont très rarement les diplômes ou les formations nécessaires pour pouvoir enseigner à un élève dit : "pas comme les autres". Il y a aussi le soucis des salles de sport qui ne sont pas aménagées correctement pour qu'un enfant handicapé puisse faire du sport normalement. De plus, un fauteuil roulant standard est assez lourd (15kg), un fauteuil électrique peut peser jusqu'à 150kg, ce qui n'est pas très pratique pour pratiquer une activité sportive.

     

    Intégration dans le milieu scolaire : les limites



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  •    En Espagne, le taux de scolarisation des enfants handicapés est de 97% et beaucoup d'efforts sont fait pour rendre les établissements accessibles aux handicapés.

       Les pays scandinaves (Danemark, Finlande, Island et Norvège) sont également très avancés en matière d'intégration et de formation scolaire des enfants handicapés.

       Ces pays, ainsi que la France, poursuivent le même objectif qui est d'intégrer autant que possible les enfants handicapés dans le système éducatif normal. D'une façon générale, les écoles spécialisées pour les handicapés disparaissent d'année en année afin que les élèves handicapés soient intégrés  au systéme normalement. En Norvège, le pays le plus avancé dans le domaine de l'intégration scolaire des handicapés, la disparition de ces écoles spécialisées est déjà légalement planifiée.


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  •    La loi du 4 mai 2004, dite loi Fillon, donne accès aux dispositifs de formation professionnelle aux personnes handicapées, dans les conditions de droit commun et dans le principe d'égalité de traitement. Les personnes en situation de handicap relèvent d'action spécifiques de formation qui doivent permettre leur insertion professionnelle.

       L'obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) a été mise en place par la loi du 10 juillet 1987. La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances et la citoyenneté des personnes handicapées en revoit certaines dispositions en renforçant les mécanismes d'incitation à l'embauche et insiste sur le principe de non discrimination. Les employeurs publics et privés doivent prendre des mesures appropriées (accès à l'emploi et la formation, évolution dans l'emploi et maintien), et permettre aux travailleurs handicapés d'accéder à un emploi correspondant à leur qualifications et de le conserver ainsi que pouvoir effectuer des formations adaptées à leurs besoins.

       Quelles soient publiques ou privées, les entreprises de vingt salariés ou plus ont l'obligation d'employer, à temps plein ou partiel, des travailleurs handicapés dans la proportion de 6% de l'effectif total des salariés. Le licenciement d'une personne souffrant du handicap dépend de l'accord de l'administration, du délégué des salariés handicapés et du conseil de l'établissement. Les employeurs peuvent aussi avoir des aides pour: la formation des handicapés, la création de nouveau poste pour des personnes handicapées, les salaires, une part du SMIC (salaire minimum interprofessionel de croissance) n'est pas payé par l'employeur.

       De plus, il existe des aides pour avoir un revenu minimal par mois, car l'insertion des personnes handicapées dans le monde du travail reste malgré tout assez difficile. Cette aide s'appelle l'AAH (Allocation aux adultes handicapés). Pour bénéficier de cette aide, il faut avoir un taux d'incapacité minimum de 80% ou il faut qu'il soit compris entre 50 et 80% mais dans ce cas il faut répondre à certain critère (avoir moins de 60ans par exemple). Le montant maximum que verse l'AAH mensuelement s'élève à 743,62€. Le montant maximum est touché par les personnes qui n'ont pas eu de travail l'année précédente, en revanche si on a exercé une profession, le montant peut être variable. Cette aide est attribuée sous la décision de la CDAPH (Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées). En plus de l'AAH, il est possible de recevoir tous les mois une majoration pour la vie autonome qui s'élève à 104,77€.


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  •    En 2007, le taux de chômage des personnes handicapées se dresse à 20%, soit le double de celui des personnes valides. Bien que les entreprises françaises de vingts salariés ou plus doivent compter 6% de travailleurs handicapés, seulement la moitié répondent à la loi, sans compter les 23% qui n'en emploient aucun malgré les pénalités financières. En effet, 3,5% de travailleurs handicapés était en moyenne engagés dans la Fonction publique contre 6% prévus par la loi. Le niveau de formation des personnes handicapées restent donc faible et l'embauche difficile.


    Intégration du handicap dans le monde du travail : les limites

     

       Plus d'un établissement sur quatre préfère payer la contribution compensatroire qu'embaucher des personnes handicapées. C'est à dire que les entreprises versent une somme proportionnelle au nombre d'unités manquantes pour satisfaire à la loi. Cette somme est versée à la FIPHFP, le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique.

       Aussi, bien que les inégalités de salaire entre hommes et femmes non handicapés existent, on constate qu'elles sont aussi présentes entre les hommes et femmes handicapées, en plus de celles qui existent entre les travailleurs handicapés et les travailleurs non handicapés. (cf. graphique)

     

    Intégration du handicap dans le monde du travail : les limites

        D’un point de vue légal, les employeurs ont l’obligation de négocier tous les 3 ans au niveau de la branche et tous les ans au niveau de l’entreprise, les conditions d’accès à l’emploi, à la formation, aux promotions professionnelles, ainsi que les conditions de travail des personnes handicapées. A cause de leur handicap et d’un niveau de formation assez faible (82% des demandeurs d’emplois handicapés ont un niveau inférieur ou équivalent aux BEP/CAP). Donc les salariés ne sont pas assez inclus dans l’objectif de l’emploi à long terme. Par conséquent, même si l’employeur répond à son obligation d’embaucher 6% de travailleurs handicapés au sein de son effectif, il ne proposera pas au salarié handicapé autant de promotions et de formations qu’il le ferait avec un salarié non-handicapé. De plus les handicapés on un salaire nettement inférieur aux non-handicapés. L’inégalité de capacité entre les hommes explique une forte disparité des revenus. Le handicap physique ou mental a une forte incidence sur le niveau de revenu.


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  •     Les  pays scandinaves ainsi que le Québec obtiennent de très bons résultats en matières d'insertion professionnelle des handicapés. En effet, au Québec, le taux d'emploi des personnes handicapés était de 59,4% en 2009 tandis que celui de la France était de 45,1%.

       Les pays scandinaves comme le Danemark, n'ont pas autant de juridictions spécifiques qu'en France, mais l'obligation d'emploi permet aux handicapés de bénéficier d'une priorité d'emploi dans le secteur public, tant qu'ils remplissent les conditions nécessaires pour occuper les postes disponibles et les employeurs n'ont pas le droit de prendre des mesures discriminatoires sur le handicap.

       Aussi, les handicapés n'ont pas de statut particulier : ils sont recrutés et employés dans les mêmes conditions qu'une personne non handicapé et les mesures prises en leur faveur (comme l'adaptation des postes ou l'embauche d'handicapés inexpérimentés) visent à compenser les difficultés qu'ils rencontrent sur le marché du travail.

     


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  •    Il existe deux principales associations qui s'occupent en particulier de l'aide au logement des personnes handicapées. tout d'abord, il ya la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) qui estime les besoins et les capacités de la personne handicapée losrqu'elle se trouve à son domicile. Ensuite, elle met en place des aménagments appropriés à chacune des personnes. Il y a aussi l'ANAH (Agence national de l'habitat) qui aide financièrement les familles qui ont un revenu faible à réaliser des logements accessibles à tous types de personnes.

          Une personne handicapée doit avoir de l'espace pour effectuer une action, pour qu'elle puisse se reposer, faire correctement ce qu'elle à faire et utiliser correctement le matériel dont elle a besoin. C'est pour cela qu'il est nécessaiere de faire des paliers entre chaque étage (étage où on peut y accéder grâce à une rampe d'accés), car une persronne souffrant d'un handicap se fatigue beaucoup plus vite qu'une personne "normal". 

     

    Rampe d'accés

       Dans leur habitation certaines normes doivent être respectées pour qu'ils soint au maximum autonomes. Par exemple, les systèmes d'ouvertures (fenêtres, portes...) doivent se trouver entre 1m10 et 1m30 de hauteur et doivent avoir un levier assez long. Mais il faut aussi tenir compte de la largeur et de la longueur du fauteuil roulant, c'éest à dire qu'il faut compter 1m25 pour la longueur (il faut aussi prendre en compte les pieds qui dépassent du fauteuil) et 75cm de largeur ( il faut q'uil puisse dépasser leur bras du fauteul et puisse bouger correctement pour ceux qui le peuvent).

       Pour qu'une personne à mobilité réduite puisse se débrouiller presque toute seule chez elle, un certains nombre d'aménagement doit être fait dans l'habitation où réside cette personne. Un personne assise sur un siège roulant mesure en moyenne 1m40, c'est pour ça que tout doit se trouver entre 1m10 et 1m30 du sol.

       Un fauteuil occupe un espace de 80cm eb largeur, donc les couloirs doivent avoir une largeur minimale de 90cm. Pour qu'une personne en siège roulant puisse se retourner, elle doit avoir un espace circulaire de 1m50 de diamètre.

    Le quotidien des personnes handicapée : chez eux

                         Exemple d'aménagemenent d'une chambre de personne handicapée 

       C'est la salle de bain qui doit subir une installation plus complrexe que les autres pièces. pe plus, cette pièce doit être spacieuse; Selon le taux d'incapacité à bouger, les salles d'aux ne sont pas les même. Il existe des douches et des bain pour les personnes à mobilité réduites. Les douches sont de types italiennes. C'est-à-dire que le sol est de même niveau que le bac à douche, le bac à douche est légèrement incliné pour que l'eau puisse couler dans l'évacuation. une barre de douche est obligatoirement installée, selon les personnes un siège de douche mural peut y être installé, si cette personne ne dispose pas d'un fauteuil de douche sur roulette.

       Pour se laver dans la position assise il existe aussi le siège élévateur de bain qui s'installe  dans une baignoire standard, il est démontable.

       Pour se doucher dans la position couchée, il existe trois installations différentes. Tout d'abord il y a le chariot de douche, il a besoin de beaucoup d'espace. Il est indépendant d'une douche ou d'un bain. Ensuite il y a le lit de douche mural rabattable, il s'utilise de la même façon que le siège de douche mural sauf qu'il se place au dessus d'une baignoire. Et pour finir, il y a le lit de douche gonflable, il se met entre la personne et le lit et se gonfle. il est relié à une douchette et elle permet une douche complète.

     

     Le quotidien des personnes handicapée : chez eux

    Baignoire avec porte pour les personnes à mobilité réduites

     


       De grande marque comme LEGRAND (électricité) produisent de nouveaux produits pour aider les handicapés à être plus autonome chez eux. Les nouveaux produits sont :

    • Les interrupteurs à effleurement, c’est-à-dire qu’il suffit de passer devant le capteur pour que la lumière puisse s’allumer ou s’éteindre 
    • Les prises à manipulation facile, elles sont conçues avec un levier qui permet de faciliter le branchement et le débranchement des prises 
    • L’interscénario qui permet de gérer plusieurs commandes à la fois, l’éclairage extérieur et intérieur, le chauffage, les volets électriques … 
    • L'axiophone IP, il fonctionne avec internet et permet de gérer dix fonctions dans la maison à distance et avec sa connexion internet il peut avertir l’habitant de ce qu’il se passe chez lui (fuite de gaz ou d’eau, déclenchement de l’alarme…) grâce à un e mail ou SMS

     

    Le quotidien des personnes handicapées : chez eux

    Interrupteur à effleurement


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  •    Une loi nationnale de 1975, dit qu'il faut rendre plus facile l'accéssibilité des handicapés dans les lieux publics. Ensuite, il y a eu la loi du 13 juillet 1991 qui reprennait les idées de la loi précédente en y mettant en valeur l'accés aux handicapés dans les habitation, dans les lieux de travail et dans les amménagements publics. Puis, il y a eu la loi du 5 février 2005 qui met en avant l'égalité des chances et des droits. Désormais, tous les nouveaux établissements publics doivent être habilités à accueillir convenablement des personnes handicapées, et les batiments déjà réalisés doivent être aux normes pour recevoir des handicapés d'ici le 1er janvier 2015. Par contre, il y a certaines execptions qui existent pour  les batiments très ancien car ils ne sont pas obligés de faire ces amménagements en raison de la conservation du patrimoine architectural. De plus, les petites structures qui auraient une activité économique inférieur au frais des amménagements ne sont pas obligés de faire les travaux nécessaire pour accueillir convenablement des personnes handicapées. mais il faut un justificatif pour le prouver. Certaines normes doivent être respectées pour recevoir des personnes en fauteuil, par exemple les sols, la largeur des portes, les pentes et les escaliers. Si un batiment accueille plus de 50 personnes ou plus de 100 personnes pour les établissements scolaires il doit avoir obligatoirement un ascenseur. Il doit également avoir des stationnement réservés pour les handicapés, 2 % des places de parking doivent être réservé pour les personnes à mobilité réduite. En plus des places de parking des toilettes sont réservés pour les handicapés. Si toutes ces normes ne sont pas respectées, des sanctions peuvent être mise en place. La première sanction possible, et la fermeture de l'établissement en question, ensuite, il est possible d'interdire l'ouverture d'un nouvel établissement. Les sanctions pénales peuvent s'ajouter aux sanctions administratives. Une amende est donnée et elle peut aller jusqu'à 45 000 €.  Si aucun amménagement est envisagé une peine d'emprisonnement est possible, cette peine peut aller jusqu'à 6 mois de prison.

    Le stationnement:

       L'accéssibilité et la mobilité pemettent aux handicapés de participer à la vie sociale, d'établir desrelations avec le monde, de s'éduquer, d'avoir une activité professionnelle, d'avoir une vie associative, ou tout simplement de prendre du temps pour les loisirs. Ces stationnements sont plus facile d'accés, permettent de mettre la personne plus en sécurité et lui évite de se fatiguer d'avantage. Afin de faciliter les déplacements, la loi prévoit des stationnement spécifiques sur l'ensemble du térritoire. Pour accéder à ces emplacements, il suffit de pocéder une carte de stationnement pour personne handicapée. Il y a évidemment des critères pour l'obtention de cette carte.

     

    Le quotidien des personnes handicapées : Dans les lieux publics


       Pour obtenir cette carte de stationnement, il faut etre titulaire de la carte d'invalidité. Pour cela, il faut que la personne qui la demande ne soit pas autonome pour se déplacer à pied et qu'elle ne puisse se déplacer seule. Les établissements et les entreprises qui utilisent des véhicules pour le transport des handicapés peuvent demander l'obtention de cette carte.  La carte est donnée si l'invalidité est définitive ou si la durée des difficultés à se déplacer dure au moins un an. La carte est aujourd'hui donnée au regard des difficultés de déplacement. Il n'y a plus besoin d'une reconnaissance de handicap de 80%. Cette carte a une validité de un an et doit être renouvelée tous les ans s'il y besoin. Le macaron GIG (grand invalide de guerre),  GIC (grand invalide civil) est désormais plus valable. Les personnes possédant ce titre devaient demander avant le 1er janvier 2011 la carte de stationnement en échange. Aujourd'hui, si une personne utilise un macaron pour se stationner, elle peut être succeptible de recevoir une amende qui s'étend entre 135 et 750€. La carte de stationnnement doit se trouver obligatoirement en bas à gauche du par-brise à l'avant du véhicule. Les avantages de cette carte sont de pouvoir accéder aux places de parking réservées aux personnes handicapés et dans les stationnements urbains il y a une certaine tolérance de l'emplacement du véhicule. De plus, cette carte est utilisable dans les 27 pays de l'Union Européenne. Cette carte a une dimension de 15X10cm. Sur la face de la carte il y a :

    • Un logo du fauteuil roulant
    • Le numéro de la carte de stationnement
    • La date de validité
    • La préfecture qui a délivré cette carte

    De l'autre côté de la carte de stationnement il y a :

    • Le patronyme et le prénom du titulaire de la carte
    • La signature du bénéficiaire de la carte
    • La photo d'indentité de cette personne ou le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture utilisée

       Tous ces éléments doivent impérativement aparaître sur cette carte pour éviter toute contrefaçon. Si une personne utilise cette alors qu'il n'en a pas l'autorisation il peut recevoir une amande maximum de 1 500€, par contre, s'il y a récidive l'amande peut augmenter et passer à 3 000€.

       Les places réservées doivent avoir une largeur minimal à 3m30 et une pente inférieure à 2%, il n' y a pas de longueur à respecter mais il est fortement conseillé de laisser 7 à 8 mètres de longueur. C'est le maire qui décide le nombre et où va se trouver les places de stationnements pour les handicapés. Ces places se reconnaissent grâce à un invertissement horizontal et vertical. La signalisation vertical consiste à mettre un panneau où il y est marqué "Interdit de stationner" suivi d'un panonceau où il est inscrit "Interdit sauf GIG-GIC". En revanche la signalisation horizontale consite à représenter le logo du fauteuil roulant en blanc autour ou sur les limites de la place.Ce logo doit respecter des dimensions (50cmX60cm ou 25cmx30cm). Il n'est pas obligatoire de représenter le logo du fauteuil roulant au centre de la place de parking, par contre s'il est dessiné il y a des dimensions normalisées c'est-à-dire 1mX1m20. Le fauteuil roulant doitêtre obligatoirement représenté en blanc pour être réglementé. La réglementation n'oblige pas de peintre la placeen bleue mais ne l'interdit pas non plus. En tout cas, c'est fortement conseillé. Les places ne doivent pas être glissantes en temps de pluie, de verglas ou de neige.

     

    Le quotidien des personnes handicapées : Dans les lieux publics


       Si les places sont payantes, l'horodateur ou le parcmètre doivent se trouver au plus près de la place réservée pour les personnes handicapées.

       Si l'une des règles dit ci-dessus ne sont pas réalisables à cause de l'espace disponible une dérogation peut être accordée par la CCDSA (Commission consultative départementale de sécurité et d'accessibilité). Les places de stationnements réservées aux personnes à mobilité réduite ont pour but de réduire la distance entre le bâtiement où ces pesonnes souhaitent se rendre, par exemple un musée, un commerce, une école ou encore une bibliothèque.

     Les transports :  

       L'obligation d'accessibilté des services de transports collectifs visée par la loi de 2005 s'inscrit dans le cadre plus vaste du Plan de Déplacements Urbains (PDU) qui définit, dans le périmètre des transports urbains, les principes de l'organisation des transports de la personne, de la circulation et du stationnement. 

      Le PDU met en place deux points pour améliorer la prise en compte de l'accessibilité aux lieux publics : 

    • une annexe particulière indiquant les mesures d'amménagement et d'exploitation à mettre en œuvre ainsi que la programmation des investissements nécessaires à leur réalisation
    • des associations de personnes handicapées devront être représenté en participant aux instances sur l'offre, les stratégies tarifaires et la qualité des transports proposés.
    • les accompagnateurs suivront aussi une disposition particulière.

        Ceux qui s'occupent de l'organisation du transport public comme le Syndicat des transports de l'Île-de-France, les gérants de certains aérodromes et des gares ... devaient avoir préparé un schéma directeur d'accessibilité (SDA) pour le 12 février 2008. Ce shéma consiste à mettre en place les transports accesibles avec un délai de 10 ans. 
    Nous approchons 2015, et nous pouvons constater que dès fin décembre 2010, seulement 30% des schémas ont été adoptés, 52% sont en cours de réflexion et de préparation et 18% non même pas été envisagé.

     

    Le quotidien des personnes handicapées : Dans les lieux publics

     


     

     


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  •    Les handicapés peuvent de plus en plus participer à la vie quotidienne presque comme tout le monde. Des activités sont mis à leurs diposotion comme le sport. La Fédération Française Handisport (FFH) regroupe aujourd'hui plus de 20 000 licenciés. Cette fédération permet d'acceuillir n'importe quel type d'handicap (en fauteuil roulant, visuel, mental, auditif, emputé ...) et les handicapés peuvent réaliser le sport qu'ils désirent effectuer. Les sporifs handicapés peuvent faire du sport pour le loisir ou pour la compétition, ceux qui souhaitent faire du sport dans le haut niveau les paralympique leurs sont désormais accessibles. Les paralympiques se sont réalisés pour la première fois à Rome l'été 1960, ils ont eu lieu une semaine aprés les J.O. (Jeux Olympiques) de l'été 1960. Ils sont mis en place tous les 4 ans comme les Jeux Olympique. Les sportifs de haut niveau sont suivis de très près, une équipe de kinésithérapeute, de médecin, d'ostéopathe... sont à leur disposition à n'importe quel moment. Le sport à une très bonne influence sur le corps humain et surtout pour les personnes handicapées car ça leur permet un rétablissement et une rééducation plus rapide. Les avantages du sport pour les handicapés sont aussi bien physiques que psychologiques. Les avantages sont :

    • le renforcement musculaire
    • l'apprentissage de la maîtrise de son corps
    • la lutte contre la fatigue
    • la motivation de gagner et de se dépasser
    • l'image qu'ils donnent
    • une meilleure respiration...

       Le sport ne peut être que bénéfique pour les personnes souffrant du handicap. De plus, le sport leur permet une intégration sociale, ce qui peut être difficile pour une personne handicapée à cause des stéréotypes et du regard des autres. Malgré les nombreux avantages que dispose le sport, il comporte aussi des risques. Les inconvénients sont :

    • les escares
    • les infections sur les zones déjà sensibles
    • les troubles de la thermorégulation...

    C'est pour cela qu'il faut du matériel adapté et personnalisé à chacun des handicapés afin qu'ils aient le moins possible de risque. Les entraîneurs doivent également être précis dans l'apprentissage, car un mauvais mouvement ou la répétition d'un geste mal fait pourrait avoir des séquelles importantes.

     

    Exemples d'handisport :

             1. Le foot-fauteuil

       Le foot-fauteuil a été créé en 1990 et fait partie des seuls sports collectifs qui autorise l'accés aux grands handicapés. Depuis les années 2000, le foot-fauteuil connait un très grand succès et plusieurs améliorations du matériel ont été mises en place. Ce sport s'effectue sur un terrain de basket, et le but du jeu consiste à faire avancer le ballon avec le fauteuil pour qu'elle puisse rentrer dans les cages de l'équipe adverse. 

       Le foot-fauteuil est un sport accessible à n'importe quel âge (enfant, adolescent, adulte), mais il est praticable seulement pour les personnes se trouvant dans une fouteuil électrique et qui ne peuvent pas pratiquer un autre sport collectif. Il est également reconnu pour la compétition. Ce jeu est très pris au sérieux, d'alleurs le réglement est réalisé par la FIPFA (Fédération Internationale de Powerchair Football Association). Le matériel nécessaire pour ce sport est un pare-choc il doit être adapté au fauteuil et se trouver à l'avant. Il peut être nécessaire d'installer une ceinture de maintient, un cale tête ainsi que des coussins pour amortir les coups. Le ballon à aussi des dimensions spécifiques soit 33cm de diamètre, il est 1,5 fois plus gros qu'un ballon normal.

     

    Le quotidien des personnes handicapées : dans le sport

     

                 2L'escrime

       Les sportifs handicapés qui font de l'escrime ont des déficiences motrices. Ceux qui ont le niveau peuvent participer aux compétitions paralympiques.

    Leur fauteuil est fixé au sol grâce à un appareil de fixation pour ne pas qu'il bouge. L'appareil de fixation s'appel l'handifix. Les trois types d'armes sont utilisés ;l'épée, le sabre et le fleuret. Ils ont également tous les types de protection nécessaire comme pour les personnes mobiles. En fonction du handicap de la personne, au niveau international, les handicapés sont classés de différentes façons. Dans la catégorie A se trouve les tireurs qui sont équilibrés au niveau du tronc, ensuite dans la catégorie B il y a les tireurs qui n'ont pas d'équilibre au niveau du tronc. Puis dans la catégorie C (qui n'est pas olympique), il y a les tétraplégiques. L'escrime est un sport qui peut se pratique en équipe ou individuellement.

    Le quotidien des personnes handicapées : dans le sport

       

     

               3. Le parachute

       Grâce aux nombreuses améliorations, les handicapés peuvent désormais à accéder à des sports à haute sensation, comme le parachute. Les handicapés peuvent faire du parachute seulement en tandem, c'est-à-dire qu'un moniteur est placé derrière la personne. 

       Pour qu'une personne à mobilité réduite puisse faire du parachute, elle doit avoir un certificat médical qui ne montre aucune contre indication sinon le saut n'est pas réalisable. C'est un sport assez complexe, d'abord il ne se réalise pas au sol mais à 4 000 mètres dans les airs donc il y a quand même des risques. Et puis le maintien du corps humain n'est pas du tout le même dans l'air que sur terre. C'est pour ça qu'il faut au moins pouvoir tenir sa tête dans l'axe de la conlonne vertébrale car il faut avoir une certaine tonicité lors de l'ouverture du parachute. De plus, il ne faut pas peser plus de 85kg parce qu'il n'y a pas de parachute adapté pour recevoir un poids plus lourd (il faut aussi compter le poids du moniteur). Pour pouvoir sauter l'handicapé doit se mettre dans une "salopette" adaptée. Ensuite il est mis dans un harnais, ce harnais sera attaché au harnais du moniteur.

     

    Le quotidien des personnes handicapées : dans le sport



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  •     Nous avons pu constater que ces dernières années, la France à créée de nouvelles lois, notamment celle de 2005, pour favoriser les droits et les chances des handicapés. Malgré ces quelques progrès, qu'il faut tout de même noté la France fait partie des pays les moins développés par rapport aux autres pays européens. L'année 2015 arrive et nous allons enfin pouvoir constater les conséquences de la loi du 11 février 2005.


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